Jour 4 : Nous devons vouloir pour avoir la paix intérieure

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La bonne volonté est le fait d’obéir à Dieu et la mauvaise consiste à lui résister, à le fuir, à fuir ses appels et certains de ses exigences. Celui qui plus ou moins consciemment s’oppose à Dieu et à sa volonté ne peut pas être en paix. Quand un homme est proche de Dieu, aime et désire servir le Seigneur, la stratégie du démon est de lui faire perdre la paix de son cœur, tandis que Dieu au contraire vient à son aide pour la lui rendre.

 Mais cette loi est renversée pour une personne dont le cœur est loin de Dieu, qui vit dans l’indifférence et le mal : le démon cherche à le tranquilliser, à la maintenir dans une fausse quiétude, tandis que le Seigneur qui désire son salut et sa conversion troublera et inquiétera sa conscience pour essayer de le porter au repentir.

Un homme ne peut pas être dans une paix profonde et durable s’il est loin de Dieu, si sa volonté intime n’est pas entièrement orientée vers lui. Saint Augustin disait : « Tu nous as fait pour toi Seigneur et notre cœur est inquiet tant qu’il ne repose en Toi ». (Saint Augustin, Les confessions)

La bonne volonté ou la pureté de cœur est une condition nécessaire de la paix intérieure. C’est cette disposition stable et constante de l’homme qui est décidé à aimer Dieu plus que tout, qui désire sincèrement préférer en toute circonstance la volonté de Dieu à la sienne. Qui ne veut rien refuser consciemment à Dieu. Peut-être (et même certainement) dans la vie de tous les jours son comportement ne sera pas en harmonie parfaite avec ce désir, cette intention. Il aura bien des imperfections dans l’accomplissement de ce désir. Mais il en souffrira, en demandera pardon au Seigneur, cherchera à s’en corriger. Après des moments de défaillance éventuels, il s’efforcera de revenir à cette disposition habituelle de vouloir dire oui à Dieu en toute chose sans exception.

La bonne volonté, la pureté de cœur n’est donc pas la perfection, la sainteté achevée, car elle peut très bien coexister avec des hésitations, des imperfections, des fautes même. Mais c’est en est le chemin, car c’est cette disposition habituelle qui  permet à la grâce de Dieu de nous porter peu à peu vers la perfection.

Cette bonne volonté, cette disposition à toujours dire oui au Seigneur, dans les grandes choses comme dans les petites est une condition sine qua non de la paix intérieure. Tant que nous  n’avons pas acquis cette détermination, une certaine tristesse et une certaine inquiétude ne cesseront de nous habiter. C’est l’inquiétude de ne pas aimer Dieu autant qu’il nous invite à l’aimer. C’est la tristesse de ne pas encore avoir tout donné à Dieu. L’homme qui a donné sa volonté à Dieu lui a, d’une certaine manière, déjà tout donné. Nous ne pouvons pas être vraiment en paix tant que notre cœur n’a pas ainsi trouvé son unité. Et le cœur est unifié lorsque tous nos désirs sont subordonnés au désir d’aimer Dieu, de lui plaire et de faire sa volonté.  Cela implique bien entendu aussi une détermination habituelle de nous détacher de tout ce qui serait contraire à Dieu. Voilà ce que l’on appelle la bonne volonté, condition nécessaire de la paix intérieure.

Méditation

Prenons 30 minutes pour réfléchir sur cette question : Quels sont les lieux de ma vie où je recherche absolument la perfection ?

Demandons au Seigneur dans une conversation sincère avec lui de nous accorder la grâce de la bonne volonté.

Terminons notre oraison par 1 Notre père ou 1 Ave Maria

Prenons quelques minutes pour lire Mt19, 16-22 (le jeune homme riche).

Que Dieu vous bénisse abondamment !

André Kamta Sabang

Christus Vivit


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