La mesure c’est la parole de Dieu, le juge c’est Dieu!

La mesure c’est la parole de Dieu, le juge c’est Dieu!
  •  
  •  
  •  
  •  

image_pdfTélécharger en PDF

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 7, 1-5)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Ne jugez pas,
pour ne pas être jugés ;
    de la manière dont vous jugez,
vous serez jugés ;
de la mesure dont vous mesurez,
on vous mesurera.
    Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ;
et la poutre qui est dans ton œil,
tu ne la remarques pas ?
    Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère :
“Laisse-moi enlever la paille de ton œil”,
alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
    Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Méditation

Bien-aimés de Dieu, notre secours est dans le nom du Seigneur !


Après la célébration de la fête Dieu, de la solennité du Très Saint-Sacrement du Corps et du Sang de Jésus-Christ, nous entrons dans la douzième semaine du Temps Ordinaire année liturgique C. Et la semaine s’ouvre avec un texte très important qui nous interpelle sur la manière d’être face à nos frères et sœurs : ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés.

Oui bien-aimés de Dieu, le Seigneur nous invite à éviter d’être des juges pour les autres. Il nous invite à être prudents, car en fait, pour se mettre à l’école du jugement de qui que ce soit, il faut avoir tous les mobiles de jugements afin de pouvoir dire quoi que ce soit. La mesure que vous utiliserez contre les autres est la même qui sera utilisée contre vous. Très souvent dans notre quotidien, nous sommes tellement durs dans la manière de traiter les autres au point de les juger et condamner à la place du Seigneur. En fait, cela ne nous revient pas. Il y’a un seul juge, le Christ. Quant à nous, face aux autres, nous devons partir de notre propre réalité de pécheur, de personne fragile pour réaliser que les autres peuvent aussi faiblir, peuvent aussi pécher.

Le temps que nous prenons pour juger les autres, c’est le temps que nous devrions prendre pour nous convertir nous-mêmes, pour nous guérir nous-mêmes. Le Seigneur nous invite plus à l’introspection. Et si nous le faisons véritablement, nous verrons que nous avons beaucoup à faire sur nous-même. Ce qui est attendu de nous à partir de ce texte c’est de vivre une des demandes du Notre Père : Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Oui frères et sœurs, au lieu de juger et condamner les autres, ce qui ne relève pas de nos fonctions, œuvrons plutôt à rendre possible le pardon mutuel et le vécu quotidien de la conversion. Là nous serons de véritable fils de lumière et nous marcherons ensemble vers notre héritage commun, le Royaume des cieux.

Prions

Seigneur accorde nous la grâce d’être par notre propre conversion des aides pour que nos frères et sœurs se convertissent.

Intercession

Pour tous ceux qui sont en attente d’un jugement du tribunal afin que celui-ci soit juste et miséricordieux. Maman Marie, prie pour nous.

Exercice spirituel

Faire un effort de conversion sur un péché que notre entourage nous reproche souvent.

Abbé Michaël FOTSO

Christus Vivit


  •  
  •  
  •  
  •  

admin

Related Posts

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
20 ⁄ 4 =


Read also x