Lectures de la messe
Première lecture
« Il sera la splendeur des rescapés d’Israël » (Is 4, 2-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
(lecture pour l’année A (2025-2026), où la lecture ci-dessous a été lue la veille)
Ce jour-là,
le Germe que fera grandir le Seigneur
sera l’honneur et la gloire des rescapés d’Israël,
le Fruit de la terre sera leur fierté et leur splendeur.
Alors, ceux qui seront restés dans Sion,
les survivants de Jérusalem,
seront appelés saints :
tous seront inscrits à Jérusalem
pour y vivre.
Quand le Seigneur aura lavé la souillure des filles de Sion,
purifié Jérusalem du sang répandu,
en y faisant passer le souffle du jugement,
un souffle d’incendie,
alors, sur toute la montagne de Sion,
sur les assemblées qui s’y tiennent,
le Seigneur créera
une nuée pendant le jour
et, pendant la nuit, une fumée
avec un feu de flammes éclatantes.
Et au-dessus de tout,
comme un dais, la gloire du Seigneur :
elle sera, contre la chaleur du jour, l’ombre d’une hutte,
un refuge, un abri contre l’orage et la pluie.
– Parole du Seigneur.
Première lecture
Le Seigneur rassemble toutes les nations dans la paix éternelle du royaume de Dieu (Is 2, 1-5)
Lecture du livre du prophète Isaïe
(à employer de préférence les années B et C. 2026-2027 : année B)
Parole d’Isaïe,
– ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem.
Il arrivera dans les derniers jours
que la montagne de la maison du Seigneur
se tiendra plus haut que les monts,
s’élèvera au-dessus des collines.
Vers elle, afflueront toutes les nations
et viendront des peuples nombreux.
Ils diront : « Venez !
montons à la montagne du Seigneur,
à la maison du Dieu de Jacob !
Qu’il nous enseigne ses chemins,
et nous irons par ses sentiers. »
Oui, la loi sortira de Sion,
et de Jérusalem, la parole du Seigneur.
Il sera juge entre les nations
et l’arbitre de peuples nombreux.
De leurs épées, ils forgeront des socs,
et de leurs lances, des faucilles.
Jamais nation contre nation
ne lèvera l’épée ;
ils n’apprendront plus la guerre.
Venez, maison de Jacob !
Marchons à la lumière du Seigneur.
– Parole du Seigneur.
Psaume
(Ps 121 (122), 1-2, 3-4ab, 4cd-5, 6-7, 8-9)
R/ Dans la joie, nous irons
à la maison du Seigneur.
(cf. Ps 121, 1)
Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
C’est là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur ;
c’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »
À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
Évangile
« Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place au festin du royaume des Cieux » (Mt 8, 5-11)
Alléluia, Alléluia. Viens, Seigneur, notre Dieu, délivre-nous. Montre-nous ton visage et nous serons sauvés. Alléluia. (cf. Ps 79, 4)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
comme Jésus était entré à Capharnaüm,
un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé,
et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit :
« Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit :
« Seigneur, je ne suis pas digne
que tu entres sous mon toit,
mais dis seulement une parole
et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité,
j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : “Va”, et il va ;
à un autre : “Viens”, et il vient,
et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration
et dit à ceux qui le suivaient :
« Amen, je vous le déclare,
chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis :
Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident
et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob
au festin du royaume des Cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Méditation
Frères et sœurs bien-aimés du Christ, rendons grâce à Dieu notre Père pour toutes les merveilles qu’il accomplit dans nos vies. Il envoie son Fils bien-aimé pour nous sauver du péché. Le temps de l’Avent nous est donné pour nous préparer à ce grand mystère de notre Foi: la venue du Christ Sauveur. Le texte de l’Évangile sur le quel nous méditons en ce jour, nous donne de contempler la Foi d’un Centurion, qui s’approche du Seigneur pour lui demander d’accorder la guérison à son serviteur paralysé. Alors que le Christ propose d’aller lui même le soigner, le Centurion croit qu’il suffit à Jésus de dire un mot pour que son serviteur soit guéri. Pour ce Centurion, le Seigneur n’a pas besoin de se déplacer. Sa parole suffit. Et Jésus restant admiratif de sa Foi, nous appelant à croire non seulement en lui, mais aussi en sa parole. Mais que veut dire avoir la Foi?
Bien-aimés amis de Dieu, avoir la Foi, c’est d’abord se convertir. Oui, on ne peut pas avoir la Foi si l’on ne se convertit pas. La Foi résulte en effet de la relation profonde que nous avons avec le Christ. Or cette relation ne peut être vrai, que si l’on fait des efforts au quotidien pour nous conformer à sa volonté. On ne peut prétendre avoir une Foi solide sans transformation intérieure profonde. En nous appelant à la Foi en ce jour, le Seigneur nous appelle par ricochet à un détour dans notre vie en abandonnant notre conduite mauvaise et en recherchant le bien en tout temps et en toute chose, en donnant du sourire aux autres, en se réconciliant avec nos frères et sœurs, en aimant, et en donnant de la joie au ciel.
Avoir la Foi c’est par ailleurs, reconnaître que nous ne sommes pas digne du Seigneur, mais avoir en même temps la ferme conviction qu’il ne nous abandonne pas. Bien-aimés, nous nous reprochons certainement beaucoup de choses. Nous savons dans notre fond intérieur que nous n’agissons pas toujours comme des enfants de Dieu. Parfois même, nous nous comptons en ennemis de croix du Christ, ce qui nous entraîne très souvent à nous éloigner davantage. Nous avons honte de nous et de notre péché, et arrêtons de faire des efforts, que ce soit dans la prière ou dans les actes. Par l’exemple du Centurion, le Seigneur nous enseigne que même quand nous nous sentons sale, nous ne devons pas avoir peur de nous approcher de lui. Le Centurion a bel et bien reconnu qu’il n’était pas digne, mais cela ne l’a pas empêché de prier le Seigneur. C’est en réalité en s’approchant de Dieu tel que nous sommes, qu’il pourra nous transformer, nous montrer nos erreurs et nous donner la force de nous corriger.
Chers frères et sœurs, le temps de l’Avent nous est donné justement pour nous préparer à la venue du Christ Sauveur. Alors peu importe le nombre de nos péchés, ayons le courage de nous approcher de lui en ce temps de grâce, pour Lui dire notre faiblesse et demandons la grâce de l’Esprit Saint pour nous guider chaque jour, et nous aider à nous convertir, pour recevoir de notre Seigneur la grâce d’une Foi plus ardente.
Prions
Dieu notre Père, nous te disons merci pour ce temps de grâce que tu nous donne pour nous convertir et davantage. Donne nous la grâce de la reconnaissance et de la contrition de nos péchés, ainsi que la force et la volonté nécessaire pour nous corriger et être un peu plus chaque jour, semblables au Christ.
Intercession
Seigneur Jésus Sauveur, viens renouveler la face de la terre. Donne la paix à nos familles, à nos nations, à non frontières. Comble le cœur de chacun de tes enfants de ta paix. Puissent la justice et la paix véritable régner dans notre monde en désarroi.
Maman Marie, prie pour nous.
Exercice spirituel
recenser nos péchés « mignons » et décider de faire chaque jour un pas de plus vers la conversion.
Loué soit Jésus Christ, à jamais!
Minette MIAFO, Communauté des Disciples du Christ Vivant.
