Jour 7 : Ce qui nous fait perdre la paix : La peur de souffrir

Jour 7 : Ce qui nous fait perdre la paix : La peur de souffrir
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L’autre grand obstacle à l’abandon est la présence de la souffrance, dans notre propre vie comme dans le monde qui nous entoure. Même pour ceux qui s’abandonnent à lui, Dieu permet des souffrances, il les laisse manquer de manière parfois douloureuse de certaines choses. Dans quelle pauvreté n’a pas vécu la famille de la petite Bernadette de Lourdes. N’est-ce pas un démenti de la Parole de l’Évangile ?

Pas du tout ! Le Seigneur peut nous laisser manquer de certaines choses, jugées parfois indispensables à nos yeux, mais il ne nous laissera jamais privés de l’essentiel : de sa présence, de sa paix, et ce qui est nécessaire pour la pleine réalisation de notre vie selon ses projets sur nous. S’il permet des souffrances, notre force c’est de croire, comme le dit Thérèse de Lisieux, que « Dieu ne permet pas de souffrances inutiles ».

Dans le domaine de notre vie personnelle comme dans celui de l’histoire du monde, nous devons être convaincus, si nous voulons aller jusqu’au bout de notre foi chrétienne que Dieu est assez bon et assez puissant pour utiliser tout mal quel qu’il soit, toute souffrance aussi absurde et inutile paraisse-t-elle, en notre faveur.

Le mal est un mystère, un scandale, et le restera toujours. Il faut faire ce qui est possible pour l’éliminer, pour soulager la souffrance, mais il reste toujours présent dans notre histoire personnelle et dans celle du monde. Sa place dans l’économie de la Rédemption relève de la sagesse de Dieu, qui n’est pas la sagesse des hommes, elle gardera toujours quelque chose d’incompréhensible.

A certains moments de sa vie, le chrétien sera donc nécessairement convié à croire contre les apparences, à « espérer contre toute espérance » (Rm 4, 18). Il y a inévitablement des circonstances où nous ne pouvons pas comprendre le pourquoi de l’agir de Dieu. Car ce n’est plus la sagesse des hommes, une sagesse à notre portée, compréhensible, explicable par l’intelligence humaine, mais la Sagesse divine, mystérieuse et incompréhensible qui intervient alors.

Et si la Sagesse de Dieu est incompréhensible dans ses voies, dans sa manière d’agir à notre égard parfois bien déroutante, disons-nous bien que cela est le gage qu’elle sera aussi incompréhensible en ce qu’elle prépare pour ceux qui espèrent en elle : ce qu’elle prépare dépasse infiniment en gloire ce que nous pouvons imaginer ou concevoir.

La Sagesse de l’homme ne peut produire que des œuvres à mesure humaine, seule la Sagesse divine peut réaliser des choses divines ; et c’est à des grandeurs divines qu’elle nous destine.

Donc face à la question du mal, notre réponse doit-être non une réponse philosophique, mais une attitude de foi, une confiance d’enfant en Dieu, en Amour et en sa Sagesse.  La certitude que « Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment » (Rm8, 28)

Méditation

Pendant 30 minutes réfléchissons et répondons à cette question : Quelles sont mes souffrances actuelles et celles de mes proches qui me font perdre la paix ?

Parlons-en à Jésus en lui demandant la grâce de nous donner la paix intérieure.

Terminer la méditation par 1 Notre Père et 1 Ave Maria

Prendre quelques minutes au cours de la journée pour lire  Rm 8, 22-28.

Si vous sentez le besoin de parler à un accompagnateur, n’hésitez pas, faite un mail à cette adresse, paulgaelessame@gmail.com , le père Paul Gaël est disponible pour vous écouter et vous conseiller.

Que Dieu vous bénisse abondamment !

André Kamta Sabang

Christus Vivit


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